les Zeps

les Zeps

Mise à jour du 7 janvier 2012 : la Grèce (3ème et dernière partie)


Une dernière couche de Grèce... pour passer l'hiver !

La Grèce... encore ? Ben ouais ! Nous l'avions quittée un peu précipitamment pour nous dépêcher (et dire qu'il y en a qui osent encore penser que nous sommes en vacances ! !) de rejoindre la Turquie avant que l'hiver apparaisse sur les hauts plateaux de l'Asie Mineure... Nous avions apprécié la partie nord, est, ouest et centrale, il nous restait à parcourir les chemins méridionaux de ce beau pays. Nous n'avons pas été déçus !  Se promener dans les vestiges du passé, déambuler entre les siècles, se faufiler à travers les civilisations ou se laisser submerger par les paysages constituèrent le quotidien de ces 4 dernières semaines en Grèce.

 

Le Cap Sounion

 

           

 

                            

et son temple... dédié à Poséidon, dieu de la Mer

 

 

 

 

                         ATHENES

 

Il y a quelques mois de cela, nous vous l'avions montrée en miniature (lire Tintin à Légoland)... et vu que vous avez été, dans l'ensemble, plutôt sages... nous tenons notre parole : voici donc... l'Acropole et son Parthénon !

   

 

                                   

Je ne sais pas vous... mais nous, nous avons été quelque peu déçus du site ! Il faut dire que là, le sympathique et attentionné photographe a bien pris soin de ne pas laisser les échafaudages sur ses clichés et vous a épargné les hordes de touristes de tout horizon qui se prennent en photo devant chaque caillou, s'agglutinent autour de chaque pierre, s'extasient et pâment devant chaque colonne... et n'hésitent pas à vous marcher sur les pieds pour être les "prems" (ça fait plus de 2000 ans que c'est là mais ils avaient peut-être quand même la trouille que quelqu'un vienne démonter tout ça dans la journée) !

 

 

Vue néanmoins agréable sur la ville depuis l'Acropole

 

 

 

Par contre, un peu plus en contrebas, un site que les touristes trop pressés délaissent (et ça nous arrange !)...  l'Agora

                                        

et son temple d'Héphaïstos, fort bien conservé

 

 

Dans le courrier des lecteurs, vous avez été quelques-uns à nous faire remarquer que ce blog faisait la part belle aux sciences humaines (histoire, géo, périodes artistiques, épisodes mythologiques, architecture ou autres anecdotes liturgiques... ) mais négligeait fortement d'autres domaines tout aussi nobles... mais plus "techniques".

Comme ce site se réclame écclectique, ne se considère ni obtus ni obscurantiste et que sa principale aspiration est de répondre à celles du plus grand nombre, comme nous voulons témoigner de notre ouverture d'esprit, satisfaire tous les curieux de la vie en général et les passionnés qui sommeillent en chacun de vous... voici donc une page... mécanique !

 

                      

 

L'embrayage est un dispositif d'accouplement temporaire entre un arbre dit moteur et un autre dit récepteur. Du fait de sa transmission par adhérence, il offre une mise en charge progressive de l'accouplement qui évite les à-coups qui pourraient provoquer la rupture d'éléments de transmission ou le calage dans le cas d'une transmission depuis un moteur thermique.

Sur les véhicules automobiles, l'embrayage est nécessaire parce que les moteurs thermiques doivent continuer à tourner même si le véhicule est à l'arrêt. Le désaccouplement facilite aussi le changement de rapport de vitesses. L'embrayage trouve donc sa place sur la chaîne de transmission, entre le moteur et la boîte de vitesses, où, de plus, le couple à transmettre est le moins élevé.

 

Pour les plus intéressés, je ne saurais que recommander le beau livre de Jean-Robert Dupneu "Mes mains dans le camboui, ma pédale d'embrayage, mon couple et moi" aux Editions Jtrifouille (très belles illustrations en prime) ou le très bel ouvrage (à un tarif un peu plus élevé cependant... mais soyons fous en ces périodes de fête !) de Samantha Fox "Trafiquer mon levier de vitesse me procure du plaisir" aux Editions de La Gourmandise.

 

 

Bon, en tout cas, quand l'embrayage pète, ça complique quelque peu la conduite... et notamment la traversée du centre d'Athènes aux heures de pointe !

D'un côté, les quelques 700 euros gracieusement offerts au garagiste grec ont, nous l'espérons, contribué à soulager quelque peu la crise économique du pays ! !

 

Enfin... avec ou sans embrayage, nous n'allions pas nous dégonfler et avions fortement envie d'aller jeter un coup d'oeil au temple de Zeus olympien.

 

                                                                 

 

 

 

Attention, les images ci-dessous n'ont été l'objet d'aucun trucage.

Il ne s'agit pas, non plus, de la kermesse du village.

On nous a également certifié qu'aucun pari n'était en jeu.

... Et nous vous prierons donc de bien vouloir respecter les personnes qui, pour gagner respectablement leur vie (et nourrir leur famille) sont contraintes d'exécuter de telles... farandoles... dans de tels... accoutrements (merci d'avance pour votre compréhension).

                             

 

D'ailleurs, les evzones, relevé de la garde ou pas, ne sont réputés pour leur franche rigolade ! Le public s'adapte donc et adopte alors les mêmes... visages remplis d'hilarité et de joie de vivre !

                            

 

 

 

Nous quittons l'Attique et entrons pour le reste de notre séjour grec dans le...

 

                     PELOPONNESE

 

en passant par le canal de Corinthe

                                   

Un morceau de terre entre deux mers (même pas très large) peut quelquefois s'avérer fort gênant. C'était le cas de l'isthme de Corinthe. C'est pour cela que Néron, déjà (il y a quand même plus de deux mille ans de cela !), avait entrepris de commencer des travaux pour le percer. Mais il fallut attendre environ dix-huit siècles pour que le projet se concrétise. En effet, les 6500 m de canal furent creusés vers 1880 (un peu à la même époque donc, si mes souvenirs sont bons, que ceux de Panama et Suez).

 

                             Et le passage ne s'avère pas aisé

                            

Comme quoi (comme le disait déjà le fameux conteur Esope), on a toujours besoin d'un plus petit que soi ! ... C'était aussi un Grec, me semble-t-il, cet Esope... c'est fou ce qu'un pays peut voir naître d'illustres personnages... lorsque la politique du moment y est propice ! (Ahhh ça, ce n'est pas sous l'ère Sarkozy que... ah non j'ai dit que j'arrêtais la polémique... et donc de parler politique sur ce blog !)

 

 

Arrivée à Archaïa Epidaurus

 

Premier défi : trouver un endroit sympathique pour passer quelques nuits

              

 

Mission plutôt bien remplie !

 

Deuxième challenge : faire chauffer l'eau du thé le matin... alors que la bouteille de gaz est vide !

               

Gagné

... même si l'eau avait un arrière goût de fumé... mais un thé à la saveur "saucisse de Morteau", c'est sympa aussi !

 

Troisième objectif : construire une cabane... au cas où !

 

                           Eh eh, c'est qui les Robinson Crusoé ? !

                          

 

Quatrième mission : paresser au soleil !

... doigts de pied en éventail de surcroît !

 

Cinquième et dernier défi : plonger pour observer les ruines d'une cité engloutie

                                     

Qui s'y colle ? Ah tiens il n'y a plus grand monde là !... Bon faut dire que la température de l'eau au mois de décembre (même en Grèce !) n'encourage pas vraiment à la baignade ! ... N'empêche que plonger au beau milieu de fondations de maisons romaines a été une expérience magnifique.

 

 

Un peu plus loin,

une autre plage,

 

                  

                   une autre nuit,

                             

                             

                              d'autres moments magiques.

  

 

Ah tiens, nous allions oublier notre page animalière !

                                       

Bon, ils font peut-être un peu peur au départ... mais ces... euhhh... "bidules" s'avèrent être des animaux de compagnie fort agréables... sans le moindre esprit de contradiction !

 

 

       

        Un beau matin, vue depuis le "hublot" de notre camion

 

 

A Nauplie, examens de conducteur de locomotive à vapeur... réussis "mention les doigts dans le nez"

                            

 

 

Mycènes, patrie du célèbre (mais un peu légendaire cependant !) Agamemnon

 

En Grèce, les chemins sont tous jalonnés de lieux extraordinaires

                             

                 Ici, à Didima, un immense cratère... impact d'une météorite

 

                              Et on peut même aller dedans !

                              

 

L'île de Spetses

 

Et là, on ne rigole plus ! Ce jour là, le tour de l'île (et donc une petite trentaine de kilomètres) en pédalant (et ça montait... et ça descendait...et ça montait... et caetera... et il y en a même qui ont trouvé que la distance totale des montées était plus importante que celle des descentes ! Mais on ne dira pas qui c'est... parce que Mahé et moi, on ne dénonce pas !)

                                              

 

                                                                            

 

 

 

                                                    

 

 

 

 

                                                   

 

 

Aux alentours d'Ermioni

 

                                           

 

Pas évident de rester concentrés pour les cours quand on entend le bruit des vagues

Ah tiens, on ne vous avait pas dit : Emmie a protesté et a fomenté un début de rebellion. Raison évoquée : sa nouvelle école (celle du camion) n'organise jamais de sortie scolaire ! !

 

                                                              

                                Bon, elle se console avec l'éducation manuelle

 

 

                Encore une petite traversée pour...     

                

  

l'île de Poros

Les popes (prêtres orthodoxes... qui eux, peuvent se marier et avoir des enfants !) sont de sortie : procession en l'honneur de Sainte Barbara

  

                             

Encore une plage déserte qui va bien nous plaire... et où on "plantera" le camion pour quelques nuits

Déserte, tu parles ouais ! ...Pfff... c'est fou ça ! On ne peut jamais être réellement tranquille ! !

 

                            

 

 

 

En Grèce, même le ciel (visiblement jaloux de ce qui l'entoure !) fait tout pour nous offrir, lui aussi, un superbe spectacle.

                                    

 

Un volcan

... qu'on ne va pas se gêner de gravir tiens !

                           

On ne s'attarde pas trop (au niveau commentaires) sur le volcan... parce que quelque chose me dit qu'on va en reparler lorsqu'on en rencontrera de plus impressionnants encore sur notre route (lors d'une prochaine mise à jour peut-être tiens !)

 

 

 

Le monastère d'Elona, lieu mystique où les montagnes alentours semblent surnaturelles et empreintes de magie.

 

 

                             Mystra,

         un des plus importants témoignages de l'époque byzantine

                             

                             et sa citadelle... au sommet de la montagne

                             ...que l'on va arpenter

 

d'une allure ferme et résolue

 

        ou d'un pas plus léger (pour ne rien rater sur le chemin) 

                                                     

 

 

                                                    

 

 

                       

 

Le Magne,

une région tout au sud de l'Europe, encore épargnée du tourisme... où la côte découpée nous offre à chaque détour des vues assez spectaculaires. Laissons parler les images tiens.

                             

 

             

 

 

                             

 

 

                                          

 

 

 

 La Messénie

                                                                

 

 

Vu qu'on parle un peu l'Alsacien, on s'est fait de nouveaux amis

 

                       

 

... qui nous ont révélé que les marchés de Noël de Strasbourg et Colmar ne sont plus ce qu'ils étaient (le vin chaud serait frelaté et manquerait résolument d'agrume !) et qu'ils préféraient donc se dorer la pilule directement sous les orangers, chez les Grecs.

 

 

Petit arrêt pour la nuit.

Faut le dire hein si vous en avez ras le bol des arrêts pour la nuit sur des plages désertes !

Parce que nous... on aime plutôt bien ça !

 

                          

 

 

Nous avons su que, non loin de là, d'anciens thermes avaient été abandonnés.

Nous les avons cherchés, nous les avons trouvés... et nous nous sommes donc baignés

                                                             

dans des eaux naturellement chaudes

 

 

Un moment fort : la visite d'OLYMPIE, berceau des J.O.

 

Les Jeux Olympiques seraient nés huit siècles avant J.C., se déroulaient (déjà) tous les 4 ans (mais ne duraient à cette époque que cinq jours) et étaient l'occasion d'une trêve (qui a toujours été respectée) entre les différentes cités en guerre (il est regrettable que, de nos jours, les J.O. modernes ne soient pas, eux aussi, l'occasion d'une paix entre les peuples).

Le vainqueur de chaque épreuve se voyait remettre une branche d'oliviers sauvages et étaient alors littéralement adulé. Les femmes n'étaient admises, à l'époque, ni en concurrentes ni en spectatrices ; est-ce pour cette raison que la gente féminine a pris un peu de retard dans ce domaine et éprouve aujourd'hui encore autant de difficultés à comprendre les règles de base du sport en général ? ? ... Alors là, je prends le risque de me fâcher avec nos amies sportives (d'un autre côté, je ne dois pas en connaître plus de... deux !... Ah c'est fou ça, il ne peut pas s'empêcher de faire une mise à jour sans lâcher deux ou trois provocs ! !)

Les bases de l'ancien gymnase 

 

             

Les explications de notre guide furent complètes et détaillées (grâce notamment à son bouquin sur l'histoire des Jeux)

 

L'ancien atelier de Phidias

Rendez-vous compte que c'est à l'endroit même où quatre farfelus jouent avec leur ombre que fut sculptée la statue colossale de Zeus, une des sept merveilles du monde !

 

                

 

Emmie commence, elle aussi, à prendre beaucoup de temps afin de trouver le bon angle de prise de vue

 

                Entrée officielle

                

 

...d'un des plus anciens stades du monde

 

Nous ne pouvions nous empêcher de mettre nos pas dans ceux des plus illustres sportifs et de fouler la piste la plus célèbre du monde (antique en tout cas !)

              

              Admirez cette détente d'athlète

 

... qui n'a rien à envier à ce lanceur de disque (au musée des J.O.)

 

Lorsque Zeus envoie ses éclairs sur Olympie et que je trouve l'excuse de trier les photos pour ne pas affronter l'humidité, les trois artistes de la tribu enfilent leur capuche, bravent la pluie et réalisent ce mandala

              

 

En parlant d'art, encore un petit tour au musée archéologique pour admirer, entre autres, une des oeuvres maîtresses de l'Antiquité : l'Hermès de Praxitèle

 

Hermès, le messager des dieux, porte sur son bras gauche un enfant et le sauvera des mains vengeresses et meurtrières d'Héra.

Cet enfant n'est autre que Dionysos, le dieu du vin, de la fête et des plaisirs. Ouf... on a eu chaud !

 

 

Bon, il nous faut quitter la Grèce, cette terre d'Histoire et de légendes, pour d'autres contrées

               

                Traversée Patras-Brindisi

 

                

                Cet enfant possède visiblement le pied marin

 

Ne vous gênez pas hein, faites comme chez vous !

 

                

Et comme nous sommes un peu fauchés (eh oui la fin du voyage approche !), nous ne prenons pas de cabine et squattons les canapés (très confortables d'ailleurs) du bateau !

Au réveil, ce sera...

 

                        l'Italie ! 


08/01/2012
7 Poster un commentaire