les Zeps

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Mise à jour du 31 janvier 2012 : l'Italie


Une petite dernière ? !

Bon je ne sais ce que vous en pensez mais, en ce qui nous concerne, les découvertes fantastiques, les rencontres insolites, les réveils merveilleux sur les plages désertes, etc... ras-le-bol ! Nous trouvons ça surfait, ringard, ennuyeux et pas très passionnant. Donc, suite à une petite discussion familiale, il nous a paru (unanimement !) beaucoup plus intéressant de rentrer pour... se lever tous les matins très tôt (et dans le froid !) pour rejoindre le boulot/l'école, pour peller la neige, pour changer les diverses ampoules, pour trouver d'où provient la fuite dans le garage ou pour toutes autres réjouissances de ce type... et tout cela, bien sûr, sous la grisaille et en attendant le printemps... qui devrait arriver, selon les estimations les plus optimistes, aux environs du 15 juin. Bien évidemment, il a été mis au point que nous allions continuer à nous créer régulièrement des tas de nouvelles contraintes mais aussi à reprendre de bonnes vieilles habitudes qui consistent à faire quotidiennement, et avec beaucoup de joie, le ménage, la vaisselle, le tri du courrier, les courses dans des supermarchés bondés en compagnie de consommateurs pressés et énervés. Nous ne manquerons pas, par exemple, de nous confronter violemment, et assez régulièrement, avec le responsable du service contentieux d'EDF qui n'acceptera pas de concevoir qu'ils se sont plantés dans leur dernière facturation et soutiendra que ce n'est pas la faute de la personne (assermentée !) qui a relevé le compteur si nous avons consommé en électricité l'équivalent de l'ensemble du département de la Seine-et-Marne, ... avec le garagiste qui nous aura rechangé la moitié de la voiture sous prétexte que le moteur de l'essuie-glace arrière avait grillé, ... avec l'employée de l'administration qui refusera de nous faire parvenir les feuilles de validation de la dernière déclaration pour un quelconque remboursement vu que le formulaire B 8278 a bien été rempli mais que la ligne S 232 ne l'a été que partiellement... et que le délai pour corriger notre impardonnable erreur est dépassé depuis plus de 24 heures maintenant (le fait que nous ayons prévenu de notre absence par lettre recommandée dix jours auparavant n'y changera rien vu que le courrier était accompagné d'une enveloppe timbrée à 1,78 euros et non pas -comme tout le monde le sait !- au tarif en vigueur depuis le 5 janvier 2012 soit 1,92 !).

Etc., etc. ... et tout cela avant la réélection de Sarkozy (mais si, il paraît qu'il a changé ! ... Il n'y a pas de raison que les Français en doutent quand même ! !). ... Sinon, le moral ? Ouais, ça va bien merci !

 

Allez, en attendant, revenons sur le dernier épisode de ce pénible voyage lors duquel nous nous sommes particulièrement languis de toutes les joies citées précedemment.

 

 

LA COTE AMALFITAINE

Toujours de l'eau, des falaises et du sable fin... (quand on vous dit que c'est pénible ! ... bon allez, je vais tenter de positiver un peu quand même... mais ce sera difficile vu que nous sommes tellement joyeux d'être rentrés, de regarder la pluie tomber et d'échapper à ces paysages tellement répétitifs ! !)

                

 

 

                

 

Au large, pas très loin de la côte, Capri. Le rendez-vous de la jet-set internationale ? Tu parles, je dirais plutôt que "Capri, c'est fini" ! (bon je sais, je sais... mais si je ne l'avais pas faite, je suis sûr que vous auriez été déçus ! !).  

 

 

LE VESUVE

 

 

 

Le volcan ci-dessus paraît relativement sympathique. Néanmoins, même si sa cheminée est actuellement bouchée, il demeure, selon les spécialistes, un des plus dangereux au monde. Une brusque recrudescence de son activité devrait (dans un siècle ? une dizaine d'années ? un an ? un mois ? une semaine ?) entraîner un terrible cataclysme. La lave et les diverses projections recouvriront, en quelques heures seulement, toute la baie de Naples, entraîneront vraisemblablement un raz de marée et feront, selon les prévisions les plus optimistes, des centaines de milliers de victimes.

Je profiterai cependant de son calme apparent pour en faire rapidement la modeste ascension.

 

 

 

Le cratère : 600 mètres de diamètre, 300 mètres de profondeur

 

                

 

 

Quelques fumerolles par-ci, par-là, pour rappeler que le Vésuve a le sommeil léger.

 

                

 

 

     

 

 

Paysages quelque peu lunaires

 

                

 

 

HERCULANUM

Un peu la cousine de Pompéi, elle a subi en l'an 79 de notre ère, le même sort... c'est à dire son ensevelissement sous plusieurs mètres de cendre (du Vésuve). Mais c'est bizarrement grâce à cette catastrophe que nous pouvons aujourd'hui contempler un fabuleux témoignage de la vie d'il y a 2000 ans. En effet, la cendre a protégé les habitations et lorsque les premières fouilles eurent lieu (aux environs du milieu du XVIIIème siècle), les archéologues ont compris l'importance de ces découvertes et ont, années après années, travaillé afin de rendre à ce site, toute sa majesté d'antan.

Après la catastrophe, une "nouvelle Herculanum" a été bâtie et pendant des siècles, des hommes ont vécu dans une ville sans savoir qu'une autre cité était ensevelie sous leurs pieds ! C'est pas dingue, ça ? ! Allez, partons déambuler et découvrir les rues et les mystères d'une ville de l'Antiquité.

               

 

Une ville sur une autre. En haut de ces colonnes, les fondations de la ville nouvelle.

 

Les traces quasi intactes d'un troquet de l'époque

 

                               ... et ses munitions.

                               

 

 

 

 

 

                

Belles demeures aux peintures merveilleusement conservées

                

ou maisons plus modestes aux volets carbonisés.

 

 

               De quoi rester stupéfait !

               

 

                              

 

             A une petite vingtaine de kilomètres de là : POMPEI

            

             C'est bien d'ici qu'en ce matin du 24 août 79, les habitants de Pompéi ont constaté les premières sautes d'humeur du Vésuve, leur (jusque là !) paisible voisin !

 

Pompéi demeurait une ville beaucoup plus importante qu'Herculanum ; l'étendue du site nous contraint donc à une étude approfondie du plan.

 

                      

 

 

Je savais bien que le livre qui traînait dans la bibliothèque et qui racontait l'histoire de Pompéi en passionnerait quelques-uns !

              

 

Comme toute ville antique d'envergure,  Pompéi possédait son forum, ses thermes mais aussi... ses arènes

 

           et ses commerces (ici des fours à pains).

          

 

A l'instar de nombreux volcans, les coulées de lave successives ont rendu les pentes du Vésuve très fertiles.

                 On y cultivait notamment la vigne...

                

 

mais tout ce raisin, fallait pas le gâââcher (d'où le vin... d'où les bars... d'où les lendemains difficiles, etc.... et les Romains n'étaient pas en reste en ce qui concerne la teuf !)

On s'y croirait presque hein ? !

 

La "culture" du vin n'empêche pas celle de l'esprit : une ville romaine ne pouvait se concevoir sans théâtre (ah ce n'est pas la France de Sarkozy qui peut en dire autant... oh excusez je crois que j'en ai déjà parlé ? !... Mais bon il est important de se le rappeler régulièrement ! Si si !).

 

Visiblement, ils ne négligeaient pas non plus la consommation de la bonne chair (amies féministes, à vos claviers !) ! Il y avait environ une vingtaine de maisons closes à Pompéi.

                

   On suppose qu'ils devaient mettre un peu de paille quand même !

 

Au dessus de chaque chambre, quelques "posters d'époque"... peut-être pour les clients en panne... d'inspiration ! 

 

Quand on observe les sept dernières photos (cirque, boulangerie, bar à vins, théâtre, maison de... divertissements), on constate bien que la vie du Romain (riche) n'était pas toujours des plus pénible !

 

Mais c'était avant le drame !

 

Des milliers de Pompéiens ont été calcinés ou asphyxiés par les nuées ardentes, un nuage de cendres, de gaz et de roches en fusion qui a certainement dû dévaler la pente en quelques minutes seulement.

                     

 

Et de nouveau, la menace du Vésuve... sur ces ruines... mais aussi sur le million d'habitants de l'agglomération napolitaine.

 

 

ROME

...et bien sûr la légende de la louve qui allaita Romulus et Rémus, les fondateurs de la ville éternelle.

 

             Proche du Capitole, le monument en l'honneur du roi Victor-Emmanuel II

 

                           

                            La fontaine de Trévi

 

Bien sûr, un peu d'imagination s'avère nécessaire... et se représenter Anita Ekberg en train de s'y baigner dans "La Dolce Vita" de Fellini confère à l'ensemble une toute autre dimension.

 

 

                

                Basilique Sainte-Marie-Majeure

 

Ah tiens, un clandestin s'est introduit dans notre camion pour y passer la nuit !

 

           Petit tour au Forum

           

 

                Encore le clandestin qui s'est glissé discrétos parmi nous.

                

 

 

              Le Colisée

              

 

"Salut, Empereur, ceux qui vont mourir te saluent !"

Et les gladiateurs partaient alors se faire dévorer par les fauves. Ah, il n'y a pas à dire, ils savaient rigoler ces Romains !

 

         

    Vue sur les trois étages d'arcades et les coulisses du spectacle  

 

Ah, on a retrouvé les responsables légaux du clandestin !

Quand Guillaume (le deuxième monsieur sur la droite) abuse sur la pizza, c'est toujours l'oeil gauche (avant l'estomac) qui morfle en premier ! C'est vrai que ce midi là, on leur avait mis une belle claque aux Margherita et autres Napolitana, Gorgonzolina, etcaetera. Faut dire aussi qu'on était chez le pizzaiolo triple champion du monde quand même (fallait lui faire honneur) !

 

              

              Petite Mila... qui a fort apprécié Rome même si elle a visiblement un peu froid au bout du nez (parents indignes va !)

 

Une spéciale dédicace pour Tata So... qui n'a plus rien à se mettre ! ! Et qui regrette quand même que nous n'ayons pas opté pour Milan parce que Rome, ça reste un peu petit (et carrément has-been au niveau fashion... si vous n'étiez pas au courant)! ! !  

 

 

LE VATICAN

 

Basilique Saint-Pierre

 

              

 

Et comme Liam, Emmie et Mahé ont sympathisé avec les gardes du corps du pape (de sacrés boute-en-train d'ailleurs !)...

 

             il nous a invité à visiter sa petite chapelle

             

 

                             puis ses modestes appartements privés.

                             

 

 

C'est tout simple mais coquet quand même ! 

 

                Par contre là, j'aurais peut-être opté pour de la frisette.

                

 

C'est le peintre Raphaël qui a fait la déco intérieure. Nous, on travaille plutôt avec l'entreprise Tassetti d'Orchamps-Vennes. Toujours des Italiens ; même s'ils nous énervent au foot, il n'y a souvent rien à redire question travaux.

 

 

 

               Vue sur le Tibre et le château Saint-Ange

              

 

A une trentaine de kilomètres, à l'Est de Rome,

TIVOLI

 

La villa Adriana, résidence de l'empereur Hadrien

 

                

 

 

 

               PISE

 

              

               Sa cathédrale,

 

 

                son baptistère,

                

 

 

sa tour.

Oh l'arnaque! Elle n'était pas censée être penchée la tour de Pise non ? ! ? Ah ce qu'ils ne feraient pas pour attirer le touriste ! On est allé demander pour se faire rembourser ! Ils nous ont foutus à la porte ! On n'a pas compris

... jusqu'au moment où on s'est rendu compte que c'était Mahé qui avait pris la photo !

 

                   Il suffit de la pousser un peu... et elle penche !

                  

 

 

Pise sera notre dernière ville italienne. Nous avions un peu prévu d'en visiter quelques autres... mais l'amour du travail l'a emporté ! ! Il fallait rejoindre l'hexagone

 

              via le rocher et une petite bouffe chez la princesse.

             

 

 

Et forcément, un peu de nostalgie lorsque nous touchons aux côtes françaises.

 

                

 

 

Notre petite aventure prend donc fin et nous tenons à vous saluer une dernière fois. Vous avez été très nombreux à suivre notre parcours et, lorsque nous nous trouvions quelque peu éloignés de nos contrées, c'est avec bonheur que nous lisions les chaleureux messages que vous nous avez fait parvenir.

Ce voyage est passé vite, très vite, trop vite... mais il demeure encore bien présent et les quelques 5000 photos nous aideront à nous souvenir des fabuleux instants qu'il nous a offerts. 

Nous espérons fortement que les enseignements que nous en avons tirés contribueront à garder un regard toujours différent sur l'Autre et à lutter constamment pour que la précipitation, l'intolérance et le standardisé ne l'emportent jamais sur le temps de vivre, l'ouverture d'esprit et le marginal !

 

            

 

"Tant que tu ne peux pardonner à autrui d'être différent de toi, tu es encore bien loin du chemin de la sagesse."

 

 


30/01/2012
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